Rome

Lieu propice pour accueillir des étudiants, cette Maison présente aussi l’avantage d’être toute proche de l’église de la paroisse et de permettre ainsi une participation aux différentes activités : chorale, catéchèse, distribution de vivres etc.

Un peu d’histoire

  » Regarder le passé avec reconnaissance, Vivre le présent avec passion, Embrasser l’avenir avec espérance « . (Lettre du Pape François-Année de la vie consacrée).  La maison de Rome est une réponse à la demande du pape Pie XII qui avait souhaité que chaque Congrégation ait un-pied-à terre à Rome. Rome ! La cité du Vatican et du Pape s’inscrit désormais au nombre de nos Maisons locales.

Le projet était ancien mais il rebondissait ces dernières années avec une force nouvelle. En toute occasion et particulièrement au Congrès des Supérieures Générales en 1952, il a été fortement conseillé aux Congrégations qui n’avaient pas encore de résidence à Rome de travailler à s’y établir. Il fallait répondre au désir du Saint-Père et de la Sacrée Congrégation des Religieux. Cela s’imposait d’autant plus que nous sommes de droit pontifical. Dès les premières recherche, il s’est avéré impossible de s’installer en plein centre. On devait s’orienter vers la périphérie où d’ailleurs venaient s’implanter de plus en plus tous les Couvents. Même ceux établis depuis longtemps au centre.

En janvier, la Providence conduisait Mère Générale via Cassia, sur la route Rome- Viterbe, à quelques kilomètres de Rome, dans un quartier en construction et qui sera banlieue dans quelques années. Là, on nous présentait une petite villa avec terrain et possibilités d’avenir. La maison est très bien située, le panorama splendide, l’air excellent. De la terrasse, on domine Rome et le Vatican et l’on voit à l’horizon de neige sur Apennins. Un service d’autobus dessert la région et un arrêt se trouve exactement à notre porte.

Après un accord avec le propriétaire, très riche et bienveillant, Mère Générale allait installer la première fondatrice: Soeur M. Pia venue tout exprès du Brésil en sa qualité d’Italienne. Sœur M. Cyprien devait aller la rejoindre quelques jours plus tard. Avec sa paternelle sollicitude, le T. R. Père Giraud s’est vivement intéressé à notre installation. De Sainte-Sabine, sa résidence, il est venu, via Cassia, bénir la maison et y célébrer une première messe, le 18 mars 1955, pour la vigile de la fête de saint Joseph. Il a pris la parole à l’Offertoire pour nous mettre sous la protection du saint Patriarche et nous exhorter à faire de cette demeure un autre Nazareth où l’on vit avec Jésus, où l’on travaille pour Lui et où on le garde pour mieux le révéler ensuite au monde.

Il était assisté du R. P. Pilastre. Mère Générale, les Fondatrices, quelques dames amies de nos Pères et déjà bienfaitrices, les plus proches voisins, composaient la première assistance.

On ne peut envisager pour l’instant des Œuvres importantes: le local est insuffisant et notre personnel trop restreint, mais nous sommes déjà sollicitées pour des enfants et des jeunes du quartier.

Soutenons de notre prière la jeune Fondation et formons des vœux fervents pour sa prospérité matérielle et spirituelle et sa fécondité apostolique.

(Revue Monteils, n° 10  édit. 1er avril 1955 . P.13)

Aujourd’hui

Lieu propice pour accueillir des étudiants, cette Maison présente aussi l’avantage d’être toute proche de l’église de la paroisse et de permettre ainsi une participation aux différentes activités : chorale, catéchèse, distribution de vivres etc.

L’emplacement à Rome de cette maison ouvre aussi de nombreuses possibilités d’enrichissement culturel et de formation théologique et permet une expérience toute spéciale de l’Eglise dans son universalité, son unité, sa beauté.

Voici quelques photos de notre communauté