Maison Généralice- Rue Taine

Maison Généralice- Rue Taine
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Les Soeurs de Monteils sont arrivées à Paris en 1897 pour se dévouer au service des pauvres et des malades à domicile.

 

Un peu d’histoire

Fondation

Les Dominicaines de Monteils sont arrivées à Paris en 1897. Accueillies par le curé de Notre Dame de Bercy, les Soeurs se sont dévouées au service des pauvres et des malades à domicile. Installées provisoirement rue de Wattignies, elles purent, très vite, acheter un terrain, rue Taine, et y construire une maison. En 1899, les Sœurs s’installent dans leur nouvelle Maison et quittent le logement provisoire et inconfortable qui leur était prêté.

 

Epreuve

L’œuvre de la rue Taine ne cessa de prospérer et se développa surtout auprès des pauvres du quartier. Mais cet essor rapide fut vite menacé. Les lois anticléricales du début du siècle et la persécution religieuse qui ne tarda pas à se déclencher faillirent anéantir l’œuvre. Les Sœurs reçurent l’ordre de se disperser et leurs biens confisqués furent vendus aux enchères, en quatre lots. Le nouveau propriétaire du 4ème lot le loua immédiatement aux Sœurs Dominicaines. Il s’agissait de l’immeuble et du petit jardin. Ainsi il n’y eut pas d’interruption dans l’apostolat des Sœurs.

Dans les années 1930, Mère Agnès, économe générale, réalisa le rachat de la maison actuelle et de son jardin.

De 1953 à 1961, Sœur Jacques-Marie est responsable du dispensaire et toujours soignante à domicile. On lui doit d’avoir négocié avec les pouvoirs publics la convention qui permit un développement de ce dispensaire, convention qui s’avéra vitale pour la suite.

Progressivement les Sœurs étant moins nombreuses, louèrent des chambres à de jeunes travailleuses, puis à des étudiantes.

 

Maison généralice

En 1971, après le chapitre d’aggiornamento et la constitution des deux Provinces, la Maison de la rue Taine devint Maison Généralice de la Congrégation, siège du Gouvernement Général. Monteils qui l’était jusqu’à cette date, est maintenant le siège de la Province France –Lacordaire.

 

Aujourd’hui

Actuellement, le dispensaire est loué à une équipe d’infirmiers, infirmières qui continuent le travail de soins dans le quartier. Aux deux derniers étages sont logées une dizaine d’étudiantes et la petite communauté sur place accueille les Sœurs de passage venant d’Amérique du Sud ou d’Extrême orient : Corée ou Vietnam et, bien sûr, la Prieure Générale lorsqu’elle est en France.