Maison Mère – Monteils
Le Couvent de Monteils, bâti et inauguré en 1889, en partie détruit en 1950 par un incendie et reconstruit en 1952, est le siège administratif de la Province de France-Lacordaire. La Communauté, dans ce cadre propice à la vie régulière et à la prière, a la joie de partager l’entrain joyeux du Noviciat et de se laisser entraîner sur le chemin de l’Espérance !
Un peu d’Histoire….
La présence des Sœurs Dominicaines à Monteils remonte à 1855. L’abbé Viguier, curé de Monteils et confesseur extraordinaire de nos Sœurs de Castanet, avait demandé à Mr Gavalda d’avoir, lui aussi, une Ecole à Monteils pour l’instruction des jeunes filles et la visite des malades. C’est ainsi qu’une petite communauté conduite par Sœur Agnès, la sœur de Mère Anastasie, avait été installée au village en novembre 1855,
Une trentaine d’années après, le jour de la fête de saint Joseph, soit le 19 mars 1887, la première pierre du grand Couvent fut bénie.
Pourquoi ce grand Couvent à Monteils?
Le berceau de Bor était devenu trop petit : « plus les Sœurs s’enrichissaient en profondeur, plus elles gagnaient en extension ». De plus, le Couvent était trop isolé des voies de communication, les chemins étaient difficiles, surtout l’hiver, les frais pour l’approvisionnement et les déplacements exigés par un pensionnat prospère, un noviciat grandissant et les filiations plus nombreuses, étaient considérables. Il fut décidé de faire du neuf : élever une grande maison propre à l’épanouissement de la vie régulière…porter plus loin l’épanouissement de Bor.
Une jeune fille, Thérèse Cabrit, native de Monteils et seule héritière de sa famille, venait d’entrer au Noviciat de Bor, apportant avec elle un grand pan de montagne à Monteils et la promesse d’une importante contribution pour la construction du futur Couvent.
De plus, Monteils qui avait l’école des Sœurs depuis une trentaine d’années, était à proximité de Villefranche de Rouergue. Le chemin de fer existait depuis 1858, les routes étaient à peu près carrossables, les filiations étaient toutes dans le voisinage. Bref, les conditions étaient réunies pour l’établissement d’une Maison-Mère.
Le Père Cormier choisit l’emplacement du nouveau Couvent : à mi-hauteur, sur le versant ensoleillé, sur la pièce cadastrale nommée « le Colombier » : « Ce sera bien là la demeure des colombes ! ». Il y avait d’ailleurs, un peu plus bas, un « pigeonnier ». Le Couvent serait ainsi un peu à l’écart mais aussi très facile d’accès !
Le 4 août 1889, le Couvent étant terminé et la cloche bénie, les Sœurs de Bor déménagèrent pour venir habiter le Couvent de Monteils : l’équipe du gouvernement, le Noviciat…,
Dès la rentrée de 1889, les Sœurs créaient un Pensionnat et accueillaient un grand nombre d’élèves : « Dès la rentrée, on atteignit le nombre maximum d’élèves, c’est à dire 70 élèves ».
Et depuis, le Couvent de Monteils, à travers événements heureux ou malheureux, rend son témoignage de « montrer du doigt le ciel ».
C’est de Monteils que sont parties, à partir de 1889, les ardentes Missionnaires pour la mission du Brésil.
La loi de 1901, exigeant la fermeture d’un grand nombre des écoles congréganistes, frappa Monteils : l’école du village fut fermée en Août 1903 et le pensionnat du Couvent en 1904.
En mai 1912, Mère Bonaventure, pensant à l’avenir de la Congrégation, créa un Juvénat pour suppléer aux vocations venues par le Pensionnat. Ce juvénat a donné 70 religieuses (dont Mère Agnès de Jésus, devenue Prieure Générale de 1946 à 1970).
Il y a eu ensuite les deux guerres mondiales : celle de 1914-1918 et puis celle de 1939-1945 durant laquelle la Communauté a caché une douzaine d’enfants juives.
Puis en 1950 a eu lieu l’incendie du Couvent (oubli par un ouvrier d’un chalumeau allumé, dans la lingerie) et sa reconstruction par l’architecte Monsieur Pierre Vago.
Pendant les 130 années qui le séparent de sa fondation, le Couvent de Monteils a vu les diverses transformations de son projet d’enseignement. Le Lycée François Marty propose aux jeunes d’aujourd’hui un éventail de formations intitulé « Les carrières vertes », avec une option « moto ».
Les sœurs sont engagées dans la pastorale du Lycée.
Chapelle de Monteils
Dans la Chapelle, rénovée par Pierre Vago, contemporaine de la Chapelle de Matisse (Vence), on peut admirer les vitraux de Gustave Singier, ceux de Jean Luc Perrot, le Christ d’Albert Dubos, la Vierge et l’Enfant de Mabel Gardner.
Le Couvent propose une visite guidée. Contactez -nous.
Les offices liturgiques sont ouverts à tous.
Horaires de la semaine
- Laudes : 8h00
- Messe : 11h45 (sauf dimanche à 9h30)
- Vêpres : 18h30
- Adoration : Tous les mercredis de 20h30 à 21h30
Voci quelques photos de notre Maison Mère.